Le titre Edenred a perdu jusqu'à plus de 10 % en séance. La cause de cette sanction est un projet de décret du gouvernement brésilien qui prévoit de plafonner les commissions des émetteurs de titres-restaurant à 3,5 % et de réduire les délais de paiement aux commerçants de 30 à 15 jours.
L'impact est significatif, car l'Amérique Latine, et principalement le Brésil, représente une part substantielle des revenus des deux groupes (29 % pour Edenred et 38,1 % pour Pluxee). En conséquence, Edenred a révisé ses prévisions pour 2026, anticipant désormais une contraction de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) organique comprise entre 8 % et 12 %, alors qu'une croissance était initialement prévue.
Cette nouvelle a été qualifiée de « bombe » par les analystes, d'autant qu'elle contredit les négociations en cours entre le secteur et le gouvernement.
Les investisseurs craignent également un effet de contagion, d'autres pays comme l'Italie, la Turquie ou la France pouvant être tentés de modifier à leur tour la réglementation.











