Ce phénomène a été observé à la fois aux États-Unis et en Europe, et a contribué à la performance relative des différents indices. L'analyste Daniela Hathorn de Capital.com a noté que « les investisseurs délaissent les grandes valeurs technologiques et défensives au profit des banques, du secteur des loisirs et de l'énergie ».
Cette tendance explique en grande partie la sous-performance du Nasdaq par rapport au Dow Jones à Wall Street.
En Europe, cette rotation a profité aux marchés qui, comme le CAC 40, sont moins exposés aux géants de la technologie que leurs homologues américains. Mme Hathorn ajoute que cette dynamique « attire aussi les investisseurs en quête de diversification régionale après une forte exposition aux valeurs technologiques américaines ».
Le secteur du luxe, particulièrement important à Paris, a également bénéficié de ce regain d'intérêt.
Ce mouvement suggère que les investisseurs, tout en étant optimistes, cherchent à rééquilibrer leurs portefeuilles vers des secteurs jugés moins surévalués après le rallye de la tech et qui pourraient davantage bénéficier d'une reprise économique plus large.












