Dans un mail interne consulté par l'AFP, le directeur financier Frédérick Duguet a simplement indiqué que l'entreprise avait besoin d'un "délai supplémentaire pour finaliser la clôture du semestre", et que la suspension visait à "limiter les spéculations inutiles et la volatilité du marché".
Cette absence de communication a ouvert la porte à toutes les hypothèses.
L'analyste Daniel Ahmad, du cabinet Niko Partners, a estimé que "cela pourrait impliquer une acquisition sous une forme ou une autre (...) ou un problème comptable ou financier".
La situation est d'autant plus sensible qu'Ubisoft traverse une période difficile, marquée par une succession de "déconvenues ces dernières années après plusieurs lancements de jeux en demi-teinte" et un plan de restructuration ayant entraîné le départ de plus de 2 000 salariés. Le groupe a récemment annoncé un plan de départs volontaires en Suède et a lancé une réorganisation interne avec l'appui financier du géant chinois Tencent.












