Cette volatilité illustre l'hésitation des investisseurs entre l'optimisme initial et les incertitudes persistantes.

L'indice vedette parisien a franchi pour la première fois de son histoire la barre des 8 300 points en début de séance, inscrivant un nouveau record absolu à 8 314,23 points.

Cet élan initial était largement porté par le soulagement lié à la fin du "shutdown" aux États-Unis, qui a alimenté l'appétit pour le risque sur les places européennes.

Cependant, l'enthousiasme s'est estompé au fil de la journée.

Le CAC 40 a finalement terminé la séance sur une baisse de 0,11%, à 8 232,49 points. Selon Charlotte de Montpellier d'ING, "il y a un peu de fébrilité sur les marchés avec la fin du +shutdown+ aux Etats-Unis et la possibilité ou non d'obtenir les données économiques manquantes". Le "soulagement" de la levée du blocage budgétaire est devenu "de l'histoire ancienne", et l'attention s'est reportée sur l'incertitude économique et la trajectoire des taux de la Réserve fédérale américaine.

Cette inversion de tendance montre que si les marchés européens, dont Paris, ont fait preuve d'une belle résilience, ils ne sont pas à l'abri des vents contraires venus d'outre-Atlantique.

La séance illustre un marché en quête de direction, capable d'atteindre des sommets mais restant vulnérable aux doutes macroéconomiques globaux.