Tandis que Paris et Madrid ont touché des records, d'autres places majeures ont fini dans le rouge.

La journée a été marquée par une dichotomie sur les marchés du continent.

D'un côté, le CAC 40 à Paris a inscrit un nouveau record absolu en séance à 8 314,23 points, et la Bourse de Madrid a également atteint des niveaux historiques.

Milan a pour sa part touché un sommet inégalé depuis l'an 2000.

Cet enthousiasme initial était principalement alimenté par la résolution de la crise budgétaire aux États-Unis.

Cependant, cette dynamique positive ne s'est pas étendue à l'ensemble de l'Europe.

En fin de compte, la plupart des indices ont clôturé en baisse.

La Bourse de Paris a cédé 0,11%, Francfort a perdu 1,39% et Londres 1,05%, tandis que Milan est restée quasi stable (-0,08%). Ce repli s'explique par le fait que le soulagement lié à la fin du "shutdown" a rapidement cédé la place au flou provoqué par l'absence de publications économiques américaines et aux craintes d'un durcissement de la politique de la Fed. La performance contrastée des places européennes illustre leur sensibilité aux nouvelles macroéconomiques mondiales, capables de faire basculer le sentiment des investisseurs du tout au tout en l'espace d'une seule séance.