Cette volatilité illustre la nervosité des investisseurs face aux incertitudes macroéconomiques.
La semaine boursière parisienne a été marquée par deux phases distinctes. Dans un premier temps, l'optimisme a prévalu, porté par le soulagement lié à la fin de la paralysie budgétaire ("shutdown") aux États-Unis.
Cet élan a permis au CAC 40 d'inscrire un record historique en séance jeudi, à 8 314,23 points, franchissant pour la première fois le seuil symbolique des 8 300 points.
Cependant, cet enthousiasme a été de courte durée.
Dès la fin de la semaine, la tendance s'est inversée, l'indice terminant la séance de vendredi sur une baisse de 0,76 % pour s'établir à 8 170,09 points. Ce repli s'explique principalement par un "retour des inquiétudes" concernant la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed). Les espoirs d'un assouplissement monétaire rapide se sont amoindris suite aux déclarations prudentes de plusieurs de ses membres, poussant les investisseurs à la prudence. Selon Nicolas Lasry, gérant actions chez Mandarine Gestion, la place parisienne a subi "un mouvement de sympathie avec la baisse des marchés américains" de la veille, en l'absence de nouvelles négatives spécifiques à l'Europe. Malgré ce coup de mou final, la performance hebdomadaire reste largement positive, avec un gain de près de 2,8 %, témoignant de la résilience sous-jacente du marché parisien mais aussi de sa forte sensibilité aux signaux venant d'outre-Atlantique.









