Selon M. Burry, la frénésie entourant les géants du secteur comme Nvidia, Palantir ou Microsoft est comparable à l'illusion collective qui a précédé la crise financière de 2008. Il estime que les valorisations vertigineuses de ces entreprises reflètent davantage "l'émotion que la raison", les bénéfices réels ne suivant pas la cadence des attentes. Pour appuyer sa thèse, il a investi plus d'un milliard de dollars dans des options de vente, pariant ainsi sur une chute brutale des actions de Nvidia et Palantir.

L'analyse est partagée par certains observateurs, comme Fahran Badami d'eToro, qui souligne que "les dépenses dans l’IA dépassent largement les revenus, et les marchés finiront par réajuster leurs attentes".

L'avertissement de Burry rappelle les précédents historiques, de la bulle Internet des années 2000 à celle du Bitcoin. Toutefois, son message est brouillé par la nouvelle de la liquidation de son propre fonds, justifiée par le fait que son "estimation de la valeur des titres n'est pas, et n'a pas été depuis un certain temps, en phase avec les marchés".

Qu'il ait raison ou tort sur l'IA, sa démarche oblige les investisseurs à s'interroger sur la valeur réelle créée par cette technologie.