Signes de tension à Wall Street : la volatilité augmente et les craintes de correction grandissent
Wall Street a connu une semaine difficile, marquée par une nervosité croissante des investisseurs et des avertissements de correction émanant de grandes banques d'investissement. La hausse de l'indice de la peur et la baisse des principaux indices technologiques témoignent de cette tension ambiante. Les marchés américains ont montré des signes de fébrilité significatifs, alimentant les craintes d'un retournement de tendance. Des institutions financières de premier plan, telles que Goldman Sachs et Morgan Stanley, ont alerté sur un risque de correction pouvant atteindre 10 à 20 %. Cette nervosité s'est matérialisée par une hausse de l'indice de volatilité VIX, souvent surnommé "l'indice de la peur", qui a grimpé à 22,5, bien au-dessus de sa moyenne de 16. La performance des indices a reflété cette anxiété, avec une baisse de près de 2 % pour le Nasdaq au cours de la semaine. Les causes de cette tension sont multiples et interconnectées : la valorisation jugée exorbitante des valeurs technologiques, l'incertitude sur la rentabilité des investissements massifs dans l'intelligence artificielle, et le suspense entourant la prochaine décision de la Fed sur ses taux directeurs. Le risque est que des prises de bénéfices sur les géants de la tech, qui représentent une part considérable du S&P 500, ne dégénèrent en un mouvement de panique plus large, susceptible de se propager aux autres places financières mondiales. Le marché européen n'a pas été épargné, le CAC 40 ayant connu un repli après une période de hausse, repassant temporairement sous le seuil psychologique des 8 000 points.








