Ce mouvement témoigne d'une aversion généralisée au risque plutôt que d'une simple rotation sectorielle.

Selon Neil Wilson, analyste chez Saxo Markets, le mouvement de baisse observé mardi sur les marchés européens et américains ne relevait pas d'ajustements ciblés mais bien d'un phénomène plus large : "Il semble que nous ayons affaire à un vaste événement de liquidation, les actions (étant) vendues en bloc". Cette description suggère que les investisseurs n'ont pas cherché à arbitrer entre différents secteurs, mais ont préféré réduire massivement et de manière indiscriminée leur exposition globale aux actions.

Ce type de comportement est typique des phases de forte aversion au risque, où la priorité est de préserver le capital plutôt que de rechercher des rendements. Le climat général, marqué par les craintes sur les valorisations de l'IA, les incertitudes sur la politique de la Fed et les doutes sur la croissance économique, a créé un cocktail propice à une telle vague de ventes. La chute simultanée de tous les grands indices en Europe et aux États-Unis confirme cette analyse d'un mouvement de panique contrôlée où les investisseurs ont massivement vendu leurs positions.