Cette performance a rassuré les marchés quant à la pérennité de la demande dans le secteur de l'intelligence artificielle (IA) et a propulsé son action à la hausse dans les échanges post-clôture. Après la clôture de Wall Street, Nvidia a annoncé un bénéfice net pour son troisième trimestre en hausse de 65% sur un an, atteignant 31,9 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 57,0 milliards, en progression de 62%. Ces chiffres, bien supérieurs aux attentes, ont été accueillis avec soulagement par des marchés qui redoutaient un essoufflement de la révolution de l'IA. Le PDG de l'entreprise, Jensen Huang, a tenu un discours très optimiste, assurant que "la demande de capacités de calcul continue d'accélérer" et que les ventes de ses puces les plus performantes étaient "hors norme". Ces déclarations étaient particulièrement attendues, car Nvidia, avec une capitalisation boursière approchant les 4 500 milliards de dollars, est devenue un baromètre pour l'ensemble du secteur technologique. L'entreprise pèse à elle seule entre 7% et 8% de l'indice S&P 500, faisant de ses résultats un "événement macroéconomique", selon les analystes. En tablant sur une croissance de 65% de ses revenus pour le trimestre en cours, Nvidia a non seulement confirmé sa trajectoire exceptionnelle mais a également fourni un argument de poids contre la thèse d'une bulle spéculative, redonnant confiance aux investisseurs du monde entier.