Londres a cédé 0,47% et Francfort a terminé proche de l'équilibre (-0,08%).

Cette frilosité s'explique par les inquiétudes grandissantes autour d'une possible bulle spéculative liée à l'intelligence artificielle.

Les valeurs technologiques, qui ont porté les marchés ces derniers mois, ont vu leurs valorisations atteindre des niveaux record, suscitant des interrogations sur leur soutenabilité.

Comme le souligne Florian Ielpo de Lombard Odier AM, la publication de Nvidia était devenue un "événement macroéconomique" en raison du poids croissant des entreprises de l'IA, qui représentent désormais 30% de l'indice MSCI World.

Les marchés européens étaient donc dans une position d'attente, craignant qu'une déception de la part du géant américain ne vienne déclencher une correction plus large.

Cette nervosité a primé sur les autres facteurs, illustrant à quel point la trajectoire des indices européens est devenue dépendante de la santé des méga-capitalisations technologiques américaines.