La sanction boursière a été immédiate et violente, l'action perdant 13,61% pour clôturer à 2,31 euros.
Au cœur de cette affaire se trouve une décision de la Cour d'appel de Paris qui avait estimé en avril que Vincent Bolloré exerçait un "contrôle de fait" sur Vivendi. Cette décision ouvrait la voie à une obligation de lancer une Offre Publique de Retrait (OPR) pour racheter les parts des actionnaires minoritaires, une opération estimée entre 6 et 9 milliards d'euros. Cependant, selon des informations du journal Le Monde, l'avocat général de la Cour de cassation préconiserait de "casser" cet arrêt. Si la Cour de cassation, qui rendra sa décision fin novembre, suivait cet avis, l'obligation d'OPR disparaîtrait.
Pour les actionnaires minoritaires, qui espéraient une porte de sortie avantageuse, cette nouvelle a l'effet d'une douche froide, les condamnant à rester "prisonniers" d'un titre décoté.
La réaction du marché illustre l'importance de l'enjeu financier et la déception des investisseurs qui voient s'éloigner la perspective d'une indemnisation substantielle.












