Même les résultats spectaculaires de Nvidia n'ont pas réussi à calmer durablement le marché, qui a rapidement rebasculé dans le doute.

La question centrale, comme l'explique Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, est de "savoir si et à quel point l'IA va avoir des effets positifs sur la productivité des entreprises".

Cette incertitude a pesé lourdement sur l'indice parisien, qui a repassé sous le seuil symbolique des 8 000 points.

Cependant, la journée de vendredi a apporté un certain soulagement. Les déclarations d'un responsable de la Réserve fédérale américaine, ravivant l'espoir d'une baisse des taux directeurs en décembre, ont permis au CAC 40 de limiter la casse et de terminer la semaine sans nouvelle chute. Le marché reste donc partagé entre le pessimisme lié aux valorisations technologiques et l'optimisme prudent concernant la politique monétaire américaine, créant une dynamique de forte volatilité.