L'acceptation par le président ukrainien de travailler sur un plan de paix a été un facteur clé de ce recul. En milieu de journée à Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier perdait 0,73% à 62,92 dollars, tandis que son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, chutait de 0,98% à 58,42 dollars. Cette baisse est intervenue alors que le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a manifesté son ouverture à un plan de paix, au moment même où de nouvelles sanctions américaines contre deux géants pétroliers russes devaient entrer en vigueur. La perspective d'une désescalade dans le conflit ukrainien a tendance à réduire la prime de risque géopolitique qui pèse sur les prix de l'énergie. Les marchés pétroliers, très sensibles aux conflits impliquant de grands producteurs ou des régions stratégiques pour le transit, ont donc réagi à cette nouvelle en anticipant une potentielle stabilisation de l'offre. Ce mouvement baissier s'inscrit également dans un contexte de marché plus large où les craintes d'un ralentissement économique mondial, alimentées par la nervosité sur les marchés actions, pourraient peser sur la demande future de pétrole.