Cependant, cet élan semble s'essouffler à l'approche de décembre.
Une "nervosité palpable" s'est installée chez les investisseurs, qui procèdent logiquement à des prises de bénéfices face à la valorisation jugée élevée des sociétés et à la persistance des tensions inflationnistes. Cette prudence a eu des répercussions mondiales, le CAC 40 ayant été "plombé" par les craintes sur la valorisation des actions américaines de l'IA. Le débat sur une potentielle bulle de l'IA est ouvert. Une analyse compare la situation actuelle à la bulle Internet de la fin des années 1990, concluant que le contexte macroéconomique est aujourd'hui "bien plus sain".
Les entreprises technologiques financent leurs investissements principalement par leurs flux de trésorerie plutôt que par la dette, et les déséquilibres économiques généralisés sont moins marqués. Néanmoins, l'incertitude demeure, notamment concernant la politique monétaire de la Réserve fédérale, dont plusieurs membres doutent de l'opportunité de baisser à nouveau les taux directeurs lors de la réunion de décembre.












