L'indice CAC 40 a cédé 0,29 %, soit 22,98 points, pour clôturer à 7 959,67 points, illustrant une divergence notable avec les marchés américains.

Cette performance en demi-teinte s'explique par plusieurs facteurs.

Tout d'abord, les investisseurs parisiens sont restés attentistes, préférant ne pas prendre de risques excessifs avant la publication d'une série d'indicateurs économiques importants des deux côtés de l'Atlantique.

Sont notamment attendues cette semaine les premières estimations d'inflation pour novembre en Allemagne, en France et en Italie, ainsi que les chiffres des ventes au détail et des prix à la production aux États-Unis.

Pierre-Alexis Dumont, de Sycomore, décrit ce mouvement comme un "instant de respiration sur les marchés, avant de reprendre un peu de risque". De plus, l'indice parisien a été pénalisé par la baisse des valeurs du secteur de la défense, suite aux nouvelles de pourparlers de paix concernant l'Ukraine. Enfin, la séance de lundi faisait suite à une semaine difficile pour le CAC 40, qui avait subi un net repli de 2,29 % sur fond de craintes d'une bulle spéculative autour de l'intelligence artificielle. Les investisseurs européens n'ont donc pas pleinement profité de la vague d'optimisme américaine, choisissant la prudence face aux incertitudes économiques et géopolitiques locales.