Cette attente a contribué à tempérer l'enthousiasme sur les marchés européens, malgré l'optimisme ambiant à Wall Street.
Aux États-Unis, plusieurs publications, dont la diffusion avait été suspendue pendant la période de paralysie budgétaire, sont particulièrement attendues. Parmi elles, les ventes au détail de septembre et l'indice des prix à la production (PPI) pour le même mois, attendus mardi, ainsi que les demandes d'allocations chômage et les commandes de biens durables plus tard dans la semaine. Bien que ces chiffres soient, selon Patrick O'Hare de Briefing.com, "un peu dépassés", ils "auront assurément un impact sur la prise de décision de la Fed en décembre". Les investisseurs chercheront dans ces données une confirmation du ralentissement de l'économie et de l'inflation, ce qui justifierait la baisse des taux désormais anticipée.
En Europe, le marché sera également attentif aux estimations préliminaires d'inflation de novembre en Allemagne, en France et en Italie. Cette prudence explique en partie pourquoi la Bourse de Paris n'a pas suivi la hausse de Wall Street, les opérateurs préférant attendre d'avoir une vision plus claire de la trajectoire économique avant de prendre de nouvelles positions.











