Plusieurs sources font état d'une baisse de 30% à 35% depuis son pic du début du mois d'octobre, où il dépassait les 126 000 dollars.
Selon les analystes de la Deutsche Bank, ce retournement s'explique par une "combinaison de facteurs macroéconomiques et microéconomiques".
Le bitcoin s'est comporté davantage "comme une valeur technologique à forte croissance que comme une réserve de valeur non corrélée", notent-ils.
En effet, face aux incertitudes pesant sur la valorisation des géants de l'intelligence artificielle, les investisseurs ont pris leurs bénéfices sur les valeurs technologiques du Nasdaq, ce qui a entraîné par contagion un repli des cryptomonnaies.
Le banquier Marc Fiorentino souligne cette corrélation : "ceux qui détiennent du Nvidia ou du Microsoft ont souvent aussi du Bitcoin.
Et quand ils doutent, ils vendent. Et quand ils vendent, ils vendent tout".
À ces facteurs s'ajoutent l'incertitude sur la politique de la Réserve fédérale et la lenteur de la mise en place d'une réglementation claire aux États-Unis. La forte concentration de bitcoins entre les mains de quelques "baleines" (investisseurs détenant plus de 1 000 BTC) est également citée comme un facteur de risque technique.









