Les marchés ont interprété les signes de ralentissement comme un argument en faveur d'un assouplissement monétaire. Les chiffres publiés, dont la diffusion avait été retardée, ont brossé un tableau complexe. D'un côté, l'indice des prix à la production (PPI) pour septembre a affiché une hausse de 0,3% sur un mois, signalant que la pression inflationniste n'a pas entièrement disparu. D'un autre côté, les ventes au détail n'ont progressé que de 0,2% en septembre, un rythme plus faible qu'attendu et en décélération par rapport au mois précédent. De plus, d'autres rapports ont fait état d'une confiance des consommateurs en "chute libre", amenant ces derniers à ajuster leurs dépenses.
Face à ce paysage économique, les investisseurs ont privilégié la lecture d'un ralentissement global.
Ils estiment que ces signaux, malgré la persistance de l'inflation, suffiront à convaincre la Fed de baisser ses taux pour soutenir l'activité. Kathleen Brooks, de XTB, note que ces données soutiennent "la perspective de nouvelles baisses de taux par la Fed", ce qui est considéré comme une bonne nouvelle pour les actions.









