Cette performance a été principalement tirée par deux facteurs.

D'une part, l'optimisme généralisé concernant une baisse imminente des taux de la banque centrale américaine (Fed), qui rend les actifs risqués comme les actions plus attractifs à l'échelle mondiale. Comme le souligne Fawad Razaqzada, analyste de City Index, la place parisienne, à l'instar des autres indices mondiaux, a été tirée "par le regain d'optimisme vis-à-vis d'une baisse des taux" aux États-Unis.

D'autre part, les investisseurs ont réagi positivement aux nouvelles concernant le conflit en Ukraine.

Des informations faisant état d'une intensification de l'activité diplomatique ont alimenté l'espoir d'une résolution.

Le Kremlin a notamment relevé des points "positifs" dans un plan américain, ravivant les perspectives d'un accord de paix. Pour les marchés, "le scénario d'une paix en Ukraine en 2026 se rapproche, et cela devrait être positif pour les économies voisines, à savoir les pays européens", analyse Zakaria Darouich de CPR AM.

Cette perspective de désescalade à la porte de l'Europe a offert un soutien supplémentaire au sentiment des investisseurs, qui, selon l'analyste indépendant Andreas Lipkow, "semblent se détendre et envisager sereinement la suite des événements".