Mercredi, l'once d'or s'échangeait à 4 162,64 dollars (ou 3 597,23 euros), les marchés visant désormais le seuil des 4 200 dollars. Cette vigueur s'explique principalement par la corrélation inverse entre l'or et le billet vert : l'or étant coté en dollars, un affaiblissement de ce dernier le rend mécaniquement moins cher pour les investisseurs détenant d'autres devises, ce qui stimule la demande. La faiblesse actuelle du dollar est directement liée aux espoirs d'une baisse des taux de la Fed en décembre. Un assouplissement monétaire tend à peser sur une devise tout en renforçant l'attrait de l'or, qui ne porte pas de rendement. Ce contexte confirme le rôle de l'or comme "valeur refuge par excellence", offrant une protection contre l'inflation et les incertitudes économiques mondiales. Cette perception est partagée par des personnalités médiatiques comme l'ancien présentateur de Fox News, Tucker Carlson, qui estime que "le dollar est condamné" et parie sur l'or comme alternative.

Les perspectives pour le métal jaune restent donc optimistes, soutenues par une demande constante et des conditions économiques mondiales volatiles.