Cette évolution sans élan s'explique principalement par l'absence des investisseurs américains, qui prive le marché parisien de sa principale "boussole".
La journée a été décrite comme manquant de catalyseurs majeurs, laissant les opérateurs dans une position d'attente.
Malgré cette atonie, l'indice a su préserver le seuil des 8 000 points, franchi la veille.
Le sentiment de fond est resté légèrement positif, soutenu par les mêmes facteurs qui animent les marchés mondiaux : les anticipations d'une baisse des taux directeurs de la Fed en décembre et les nouvelles encourageantes sur le front diplomatique en Ukraine. Les analystes s'interrogent désormais sur la suite des événements, se demandant si ce calme relatif marque "le début d’un véritable rallye boursier de Noël ou s’il ne s’agit que d’un simple sursaut avant un retour à la prudence", comme le souligne John Plassard de Cité Gestion. La capacité de l'indice à se maintenir au-dessus de ce support psychologique sera testée lors du retour des opérateurs américains.












