Les investisseurs ont été rassurés par des résultats jugés moins dégradés que prévu, notamment sur le plan opérationnel.

Le groupe a publié un bénéfice net part du groupe amputé de 31,3% pour le premier semestre de son exercice décalé, une performance affectée par un marché difficile pour le cognac en Chine.

Malgré cette annonce négative, l'action a grimpé de 5,56% pour atteindre 40,24 euros.

La raison de cette réaction positive réside dans la lecture attentive des résultats par les analystes.

Selon Oddo BHF, la baisse du "résultat d'exploitation en organique est un peu moins prononcée qu'attendu".

Les résultats ont ainsi été qualifiés de "sans grande surprise", ce qui, dans un contexte d'anticipations très pessimistes, a été interprété comme un signe de résilience. Le marché a donc choisi de voir le verre à moitié plein, considérant que le groupe parvenait à limiter les dégâts dans un environnement commercial compliqué. Cette performance boursière illustre comment les attentes des analystes jouent un rôle crucial dans la réaction des marchés : une mauvaise nouvelle peut devenir positive si elle s'avère meilleure que le pire scénario envisagé.