Cet optimisme a été principalement alimenté par les anticipations croissantes d'un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) dès le mois de décembre. La séance post-Thanksgiving, bien que marquée par de faibles volumes d'échanges et amputée de trois heures, a vu le Dow Jones gagner 0,61%, l'indice Nasdaq s'octroyer 0,65% et l'indice élargi S&P 500 progresser de 0,54%. Le moteur principal de cette hausse réside dans la conviction des investisseurs que la Fed procédera à une nouvelle baisse de ses taux directeurs lors de sa réunion des 9 et 10 décembre. Selon Sam Stovall de CFRA, "les espoirs que la Fed puisse baisser ses taux d'intérêt sont ce qui a rendu les investisseurs optimistes aujourd'hui".
Cette hypothèse a été renforcée par plusieurs indicateurs économiques publiés durant la semaine, dépeignant une économie américaine fragile avec des prix à la production toujours en hausse et une confiance des consommateurs en chute libre.
Dans ce contexte, un assouplissement monétaire est perçu comme un soutien à la croissance et aux bénéfices des entreprises.
Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, note que "la probabilité d'une baisse des taux par la Fed est passée de moins de 30% à 85%". Les acteurs du marché sont désormais dans l'attente de nouvelles données sur l'inflation, notamment l'indice des prix PCE, bien que la publication de certains indicateurs ait été retardée par la récente paralysie budgétaire du gouvernement américain.












