L'enthousiasme initial suscité par la présentation d'un plan de paix par les États-Unis s'est émoussé au fil de la semaine, face à la rhétorique de Moscou. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que la Russie ne cesserait les hostilités que si les forces de Kiev se retiraient des territoires revendiqués, menaçant de les prendre "par la force" dans le cas contraire.
En réponse, la présidence ukrainienne a formellement exclu tout renoncement à des territoires.
Cette impasse a tempéré les espoirs d'une résolution rapide du conflit. Pour les marchés européens, un accord de paix serait très positif, comme le souligne Kevin Thozet de Carmignac, car il entraînerait une "amélioration du sentiment économique, une baisse des prix de l'énergie" et des opportunités de reconstruction pour les entreprises du continent. L'incertitude persistante a eu un impact visible sur les marchés de l'énergie, où les cours du pétrole ont terminé en légère baisse, les opérateurs doutant d'une issue rapide. Les actions du secteur de la défense, après avoir fléchi suite à l'ouverture des discussions de paix, restent soutenues par des perspectives de moyen terme solides.












