Premièrement, l'entreprise a lancé un rappel massif touchant près de 6 000 avions A320 pour remplacer en urgence un logiciel de commande de vol jugé vulnérable aux radiations solaires. Cette mesure fait suite à un incident sur un vol de la compagnie JetBlue fin octobre.
Bien qu'Airbus ait rapidement corrigé la grande majorité des appareils concernés et affirmé ne pas attendre d'impact financier majeur, cette annonce a semé le doute.
S'ajoutant à cela, le constructeur a confirmé lundi avoir découvert des "problèmes de qualité" sur des panneaux de fuselage métalliques fournis par un sous-traitant pour le même type d'avion.
Plusieurs dizaines d'appareils seraient concernés, nécessitant des inspections systématiques.
Airbus a assuré que la source du problème était "identifiée" et "circonscrite" et que les pièces défectueuses étaient en "nombre limité", mais ces déclarations n'ont pas suffi à endiguer la panique sur le marché.
L'action a touché un plus bas à 183,52 euros, une chute de plus de 10%, avant de clôturer en baisse de 5,81% à 192,58 euros.
Cette dégringolade a eu un effet d'entraînement sur le secteur, les titres de Thales (-2,62%), Safran (-1,45%) et Dassault Aviation (-1,85%) reculant également.
Les marchés craignent désormais des retards de livraison, des coûts cachés et des pénalités contractuelles, ce qui pèse lourdement sur la perception du risque autour du géant européen.












