Le climat général d'aversion pour le risque a également contribué à cette tendance baissière.
L'indice vedette parisien a clôturé en baisse de 0,32% à 8 097,00 points. La performance de la journée a été largement dictée par la chute de l'action Airbus, qui, à elle seule, a expliqué une grande partie du repli de l'indice. La sanction infligée au constructeur aéronautique a instillé un sentiment de fragilité sur l'ensemble du compartiment industriel.
Vincent Juvyns, stratégiste chez ING, a évoqué un "cocktail d'informations moins rassurantes pour les investisseurs", provoquant des "prises de bénéfices évidentes dans un environnement où l'aversion pour le risque revient".
Cette prudence était également alimentée par l'attente de données économiques américaines clés plus tard dans la semaine, notamment le rapport sur l'emploi et l'indice d'inflation PCE, qui seront scrutés de près avant la prochaine réunion de la Réserve fédérale américaine. Le repli de l'indice a toutefois été quelque peu amorti par la performance positive d'une autre capitalisation majeure, LVMH. Le géant du luxe a progressé de 1,5% grâce à une recommandation d'analystes, contrebalançant partiellement l'effet négatif d'Airbus.
Cette dynamique illustre la forte dépendance de l'indice parisien aux mouvements de ses plus grandes valeurs.












