Cette indécision s'est traduite par des performances contrastées entre les différentes places financières du continent.
La Bourse de Paris a enregistré une légère baisse, l'indice CAC 40 cédant 0,28% pour s'établir à 8 074,61 points.
À l'inverse, Francfort a gagné 0,51% et Milan 0,22%, tandis que Londres est restée parfaitement stable (-0,01%).
Cette divergence illustre le climat d'expectative qui a dominé la journée.
Selon Alexandre Baradez, analyste chez IG France, les indices européens se montrent "assez timides depuis le début de la semaine".
Fawad Razaqzada, de Forex.com, confirme cette analyse en notant qu'"une atmosphère de calme règne sur les marchés", en partie due à "l'absence de nouvelles majeures".
Deux facteurs principaux expliquent cette prudence.
D'une part, les opérateurs attendent la publication d'indicateurs économiques américains déterminants, notamment le rapport sur l'emploi privé et l'indice d'inflation PCE, qui sont cruciaux pour anticiper la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. D'autre part, le marché suit avec attention les développements diplomatiques concernant la guerre en Ukraine, avec des pourparlers rapportés entre un émissaire américain et des responsables russes.
Dans ce contexte général de temporisation, le secteur bancaire a fait exception en affichant une performance positive notable.












