Cette tendance haussière a été observée sur l'ensemble des grandes places financières du continent : la Bourse de Paris a enregistré une progression de 0,43% pour son indice CAC 40, qui a clôturé à 8.122,03 points, tandis que Francfort a gagné 0,79%, Londres 0,19% et Milan 0,32%. Le principal moteur de cette confiance des investisseurs réside dans l'anticipation croissante d'une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) lors de sa réunion des 9 et 10 décembre. Cette perspective a été renforcée par la publication d'un rapport sur l'emploi privé aux États-Unis, qui a révélé la destruction de 32.000 emplois en novembre. Ce ralentissement du marché du travail est interprété comme un signal donnant à la Fed la marge de manœuvre nécessaire pour assouplir sa politique afin de stimuler l'activité. Comme le souligne Ipek Ozkardesakaya, analyste pour Swissquote Bank, "les pertes d'emplois pousseront la Fed à accélérer ses baisses de taux". Le deuxième facteur de soutien a été d'ordre géopolitique, avec ce que Christopher Dembik, conseiller chez Pictet AM, qualifie de "sentiment positif avec les espoirs de résolution prochaine du conflit ukrainien".

Des discussions entre responsables américains et ukrainiens étaient prévues, créant un climat favorable sur les marchés.

Sur le plan des valeurs, le secteur automobile a été particulièrement dynamique.

À Paris, Stellantis (+3,75%) et Renault (+6,35%) ont pris la tête du CAC 40, profitant de l'annonce par le président américain d'un allègement de la réglementation sur la consommation et les émissions des véhicules. Par ailleurs, le groupe de tourisme Pierre et Vacances-Center Parcs a vu son titre bondir de 8,18%, salué par les investisseurs après l'annonce d'un bénéfice net en hausse de 21% pour son exercice 2024/2025, marquant une deuxième année consécutive de rentabilité.