Cette décision, bien que n'ayant pas fait l'unanimité en interne, a été interprétée positivement par les marchés, notamment en Europe.

La banque centrale américaine a abaissé ses taux d'un quart de point de pourcentage, les plaçant désormais dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%.

Cette action a été perçue par les investisseurs comme un signal fort.

Selon Daniela Hathorn, analyste chez Capital.com, ils "ont conclu que la Fed est prête à laisser l'économie tourner à plein régime, adoptant l’idée que la politique monétaire passe d’un régime restrictif à un régime plus accommodant".

Cette interprétation a été renforcée par la résilience affichée par l'économie américaine.

De plus, les marchés semblent avoir intégré les futures orientations de la Fed, Alexandre Baradez notant que "le marché a accepté l'idée qu'une seule baisse de taux est désormais envisagée l'an prochain". Cependant, une note de prudence est apportée par la mention du système de rotation des membres votants au sein de la Fed, les nouveaux entrants étant réputés plus soucieux de l'inflation. Malgré cette nuance, l'effet immédiat de la décision a été un regain d'optimisme sur les marchés mondiaux, qui ont privilégié le message de confiance de la Fed dans la trajectoire de l'économie américaine, ce qui a largement contribué à la hausse des indices boursiers européens.