Cet événement a entraîné une baisse du Nasdaq et a suscité une méfiance accrue des investisseurs à l'égard des valorisations liées à l'intelligence artificielle.

Le point de friction principal a été les "revenus cloud décevants" d'Oracle, qui ont immédiatement déclenché une vague de ventes sur les valeurs technologiques. Cette réaction a été le facteur déterminant derrière la baisse de 0,25% du Nasdaq. L'impact a été suffisamment important pour tempérer l'optimisme initial généré par la baisse des taux de la Fed.

L'analyste Neil Wilson de Saxo Markets a souligné que cette publication avait "ravivé le récit de bulle de l'IA, pesant sur le sentiment de risque global et frappant durement les actions liées à l'IA".

Ce sentiment de défiance s'est propagé au-delà des frontières américaines, provoquant une hésitation à l'ouverture des marchés européens.

L'effet de contagion a été visible sur des titres comme STMicroelectronics, qui a reculé en bourse malgré l'annonce d'un financement majeur. L'épisode Oracle met en évidence la vulnérabilité du secteur technologique aux résultats d'un seul acteur majeur et sert de rappel que l'enthousiasme pour l'IA peut être rapidement douché par des performances financières concrètes qui ne répondent pas aux attentes élevées du marché.