Les États-Unis et la Chine, qui constituent respectivement 19 % et 8 % de son chiffre d'affaires, sont particulièrement touchés.

L'entreprise y subit des vagues de "déstockages des grossistes" ainsi qu'une "consommation atone" en Chine.

Ces facteurs externes pèsent lourdement sur les perspectives à court terme, l'exercice 2025-2026 étant d'ores et déjà qualifié d'"année de transition".

La contre-performance sévère d'un acteur de cette envergure, dont la valorisation est jugée "massacrée" à 12,6 fois les profits estimés, illustre parfaitement les vents contraires qui pourraient freiner l'ensemble du marché. La faiblesse de la demande dans les deux plus grandes économies mondiales, telle qu'elle affecte Pernod Ricard, peut être interprétée comme un signal d'alarme pour les autres multinationales de l'indice, justifiant ainsi les craintes d'un rallye général compromis pour le CAC 40.