Les données se sont révélées mitigées, alimentant l'incertitude.
D'un côté, le taux de chômage a grimpé à 4,6 %, décevant les analystes qui tablaient sur 4,5 % et marquant son plus haut niveau depuis 2021.
De l'autre, les créations d'emplois, bien qu'en ralentissement, ont atteint 64 000 postes, surpassant les 45 000 anticipés.
Cette dualité n'a pas permis aux marchés de tirer des conclusions tranchées.
Comme l'a résumé Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com, si le chômage est à un pic, "le rapport n'était pas aussi mauvais que certains le craignaient".
Cette ambiguïté est renforcée par l'avertissement de Christophe Boucher, d'ABN AMRO, qui a souligné que "ce rapport sur l'emploi doit être interprété avec prudence" en raison des complications dans la collecte de données liées au "shutdown" budgétaire. Pour les investisseurs, l'enjeu est de taille : un léger tassement de l'emploi pourrait inciter la Fed à baisser ses taux, une perspective favorable aux actions. Les analystes de Natixis estiment que "tant que les chiffres ne suggèrent pas une chute brutale de l'emploi, les marchés pourraient accueillir favorablement ces données mitigées".
En l'état, le rapport a surtout contribué à la prudence générale.










