Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état de "progrès" dans les discussions avec les États-Unis, tandis que le président américain Donald Trump s'est montré particulièrement optimiste, déclarant : "Nous sommes plus proches aujourd'hui que nous n'avons jamais été" d'un accord.

Ces déclarations, couplées à la proposition européenne d'une force multinationale pour garantir la paix, ont renforcé la perspective d'une désescalade.

Pour les marchés, cette avancée diplomatique se traduit par une anticipation de baisse des commandes militaires. En conséquence, les investisseurs ont vendu les titres des principaux acteurs du secteur.

À la Bourse de Paris, Thales a accusé une perte de 2,15 % pour tomber à 227,50 euros, et Dassault Aviation a cédé 1,32 % à 268,60 euros. Cette réaction illustre la sensibilité du secteur de la défense aux événements géopolitiques. La volonté affichée par l'administration Trump d'obtenir une paix rapide semble désormais être le principal moteur des négociations et, par ricochet, de la performance boursière de ces entreprises spécialisées.