Cette initiative n'est pas une surprise totale, mais sa concrétisation marque un tournant stratégique.

L'entreprise californienne, qui a déjà distribué plus de trente milliards de dollars de prêts depuis 2013, cherche à internaliser ses opérations bancaires pour plusieurs raisons clés. D'abord, cela lui permettrait de "réduire sa dépendance aux banques partenaires" pour des services essentiels.

Ensuite, en détenant sa propre licence bancaire, PayPal pourrait "développer le crédit" de manière plus agressive et autonome.

Enfin, cette nouvelle structure lui ouvrirait la voie pour "proposer des produits d’épargne" directement à ses millions d'utilisateurs.

Cette offensive illustre la convergence croissante entre les entreprises technologiques et le secteur bancaire, où les frontières deviennent de plus en plus floues.

Si la demande est acceptée, PayPal pourrait considérablement renforcer son écosystème financier.