Cette performance illustre la frilosité des opérateurs, qui préfèrent rester en retrait avant des rendez-vous économiques déterminants prévus jeudi.

L'indice phare parisien a connu une séance volatile mais sans grande amplitude, qualifiée d'atone par plusieurs observateurs.

Après une ouverture en timide hausse, aux alentours de +0,12 % à +0,22 % selon les moments, le CAC 40 n'est pas parvenu à maintenir ses gains et s'est progressivement orienté à la baisse pour clôturer dans le rouge. Ce manque de direction claire est la conséquence directe de la position d'attente adoptée par la grande majorité des investisseurs. En effet, la prudence est de mise à la veille de la publication des données sur l'inflation aux États-Unis et de la dernière réunion de l'année de la Banque Centrale Européenne. Ces deux événements sont susceptibles d'influencer de manière significative les anticipations des marchés concernant les futures politiques monétaires, et plus particulièrement le calendrier des baisses de taux directeurs attendues pour l'année 2026. Dans ce contexte, les opérateurs ont préféré limiter les prises de risque, ce qui s'est traduit par une séance sans conviction et une légère consolidation des cours. La journée a donc été une illustration classique d'un marché en pause, digérant les informations passées et attendant un nouveau catalyseur pour définir une tendance plus affirmée.