L'indicateur s'est établi à 2,7 % sur un an, marquant une décélération notable par rapport au chiffre de 3 % enregistré en septembre.
Cette baisse, alors que l'inflation n'avait quasiment fait qu'accélérer ces derniers mois, a été accueillie comme une excellente nouvelle.
Elle renforce le scénario d'une désinflation en bonne voie, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale américaine (Fed) à modérer sa politique monétaire restrictive.
Cependant, un analyste a apporté une nuance importante.
Kevin Thozet de Carmignac a rappelé qu'il "faudrait garder des pincettes", car l'indicateur "a été élaboré avec les contraintes du shutdown", la paralysie budgétaire qui a touché les États-Unis du 1er octobre au 12 novembre.
Cette situation a pu compliquer le travail des statisticiens et potentiellement fausser la précision des données.
Malgré cette mise en garde, les investisseurs ont choisi de voir le verre à moitié plein.
Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, note que "l'inflation reste tenace et au-dessus de l'objectif de la banque centrale américaine", mais le ralentissement de novembre est un pas dans la bonne direction.












