Ce contexte de désinflation plus rapide que prévu offrait à la BoE une marge de manœuvre pour potentiellement assouplir sa politique monétaire afin de soutenir une économie en difficulté. La décision de la BoE, tout comme celle de la BCE, a été digérée sereinement par les marchés boursiers européens, qui ont clôturé dans le vert. L'action coordonnée ou du moins la communication des grandes banques centrales est un élément crucial pour la stabilité financière, et les investisseurs ont semblé rassurés par les orientations prises des deux côtés de la Manche, contribuant au climat positif de la journée sur les places financières.
La Banque d'Angleterre au centre de l'attention des marchés
Outre la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre (BoE) tenait également sa réunion de politique monétaire ce jeudi, un événement suivi de près par les investisseurs européens. Bien que moins commentée dans les articles que la BCE, sa décision était un point d'attention important de la séance. Les marchés anticipaient une décision spécifique de la part de la BoE, à savoir une baisse de son taux directeur à 3,75 %. Cette attente était nourrie par la publication, la veille, de chiffres d'inflation pour le Royaume-Uni montrant un net ralentissement. L'inflation britannique a en effet reculé à 3,2 % sur un an en novembre, un chiffre inférieur aux prévisions des analystes, principalement grâce à la baisse des prix alimentaires.











