Cependant, cette dynamique positive n'a pas été partagée par l'Europe et la France, qui affichent un net décrochage par rapport aux autres grandes places financières.

Alors que les États-Unis et la Chine ont mené la reprise des IPO, attirant de nouvelles entreprises et des capitaux importants, le Vieux Continent est resté à la traîne. Les articles de presse soulignent un contraste saisissant entre la vigueur des marchés américain et asiatique et l'atonie persistante en Europe.

Cette situation est préoccupante car elle témoigne d'une potentielle perte d'attractivité des bourses européennes, notamment Paris, pour les entreprises en croissance cherchant à se financer.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce décalage : un environnement réglementaire parfois perçu comme plus contraignant, un écosystème de capital-risque moins profond, ou encore une plus grande frilosité des investisseurs européens face aux nouvelles technologies.

Le fait que les introductions en Bourse repartent à la hausse au niveau mondial mais pas en Europe suggère des problèmes structurels plutôt que conjoncturels.

Cette tendance, si elle se confirme, pourrait avoir des conséquences à long terme sur la capacité de l'économie européenne à financer ses innovations et à faire émerger des champions technologiques capables de rivaliser sur la scène internationale.