La réponse du prince Andrew à la pression croissante liée à ses liens avec Jeffrey Epstein a été radicale : l'abandon de ses derniers titres royaux. Dans un communiqué du 17 octobre, il a justifié sa décision en déclarant : « Après discussion avec le roi et ma famille [...] nous avons conclu que les accusations persistantes à mon encontre détournent l’attention du travail de Sa Majesté et de la famille royale ». Cette renonciation, présentée comme un acte de devoir, serait en réalité l'aboutissement de pressions exercées par le roi Charles III et, de manière déterminante, par le prince William. Ce dernier, considérant son oncle comme une « menace » pour la réputation de la monarchie, aurait œuvré en coulisses pour son exclusion totale et prévoirait de l'écarter de tous les événements royaux, y compris de son propre couronnement. La réaction du Palais a été discrète mais claire : le site web de la famille royale a été rapidement mis à jour, et des sources internes rapportent que le roi Charles III serait « ravi » de cette issue.
La déchéance d'Andrew a des conséquences collatérales, notamment pour son ex-épouse, Sarah Ferguson, qui perd officiellement son titre de duchesse d'York. Leurs filles, les princesses Beatrice et Eugenie, conservent cependant leurs titres en vertu d'une règle établie par George V. La situation du prince s'est encore compliquée avec l'annonce d'une enquête de la police de Londres, qui examine des informations de presse selon lesquelles il aurait tenté de discréditer sa principale accusatrice, Virginia Giuffre, avant son suicide.







