Cette nouvelle étape judiciaire souligne l'escalade d'une rivalité qui se joue désormais autant sur les réseaux sociaux que devant les tribunaux.
Suite à une plainte déposée en août 2024 par Gims et sa compagne Demdem pour des faits de harcèlement moral et de cyberharcèlement courant depuis 2018, le rappeur Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, a été interpellé et placé en garde à vue le 15 octobre 2025. À l'issue de cette garde à vue, il a été mis en examen pour « harcèlement moral en ligne ayant causé une incapacité de travail supérieure à huit jours ».
Il lui est désormais interdit d'entrer en contact avec la plaignante.
La plainte du couple visait des années d'attaques en ligne, que Gims et Demdem qualifient de « situation effroyable de cyberharcèlement ». Les publications de Booba incluaient des moqueries sur le physique de Gims, des messages insultants et des propos jugés dégradants envers Demdem, notamment dans le morceau « Dolce Camara ». Face à ces accusations, les avocats de Booba ont invoqué la « libre expression artistique ».
De son côté, Gims a réagi à la garde à vue de son rival par un laconique mais significatif « C'est fort » sur Instagram. L'avocat du couple, Me David-Olivier Kaminski, s'est dit satisfait de la « célérité et détermination » de la justice, soulignant qu'il est « grand temps que ces actes toxiques et nuisibles cessent ».
Cette affaire s'ajoute à d'autres procédures judiciaires visant Booba pour des faits similaires, notamment celles l'opposant à l'influenceuse Magali Berdah.







