Plusieurs sources anonymes décrivent une ambiance « dégradante, voire humiliante », où « tout tourne autour du cul ».
Des remarques à caractère sexuel répétées auraient visé plusieurs techniciens masculins.
Un témoin rapporte que Jarry aurait dit à un membre de l'équipe : « Non mais c’est le genre de gars un peu fluctuant qu’on a à l’usure, bourré, à 4-5 heures du matin.
» Des gestes jugés déplacés sont également mentionnés, un témoin affirmant que l'humoriste « touche beaucoup les abdos ou les épaules pour voir s’ils sont musclés ».
Par ailleurs, des accusations de racisme ont émergé.
Jarry aurait surnommé un jeune acteur noir « Kirikou » et lui aurait lancé, alors que la nuit tombait : « Il faut vite tourner, sinon on te verra plus ».
Si l'acteur visé a relativisé en parlant de l'« humour » de Jarry, ces vannes auraient provoqué « un grand silence sur le plateau ». Face à ces accusations, Jarry n'a pas souhaité répondre directement aux questions de Mediapart.
Il a préféré adresser un message invitant les journalistes à son spectacle pour « comprendre ma quête de rassembler les gens quels que soient leur sexe, religion, couleur de peau !
Le vivre-ensemble qui donne un sens à la vie.
» Aucune plainte n'a été déposée à ce jour.







