Ces récits détaillés, dont deux sont inédits, s'ajoutent à une précédente enquête et maintiennent la pression sur l'artiste, qui conteste les faits.
Neuf mois après le classement sans suite de trois plaintes pour viol, l'affaire Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli, refait surface avec de nouvelles accusations graves. Le 17 octobre, Libération a publié les témoignages de quatre femmes, dont deux s'expriment pour la première fois, décrivant des faits de viols qui se seraient déroulés entre 2017 et 2018.
Les récits sont accablants.
Une des femmes raconte une agression présumée à New York : « Il s’est jeté sur moi ». Une autre décrit une scène où, après avoir été « rembarré une ou deux fois », le rappeur aurait profité de son état d'ébriété. Une troisième témoigne : « Tout mon corps s’est mis à trembler ».
Ces nouvelles allégations s'inscrivent dans le sillage d'une enquête préliminaire ouverte en 2023, et alors qu'une nouvelle plainte a été déposée le 1er août 2025.
Face à ces accusations, la position de Lomepal reste la même : il conteste fermement les faits qui lui sont reprochés. Cette nouvelle vague de témoignages relance le débat sur la conduite de l'artiste et met en lumière la difficulté pour les victimes présumées de parler, certaines évoquant la peur et la honte. L'affaire continue de secouer le monde de la musique et soulève des questions sur la responsabilité des artistes et la culture du silence.







