L'affaire met en lumière les dynamiques de pouvoir et d'abus présumées au sein de son empire musical. Dès l'ouverture des débats, Sean Combs a plaidé non coupable face aux accusations de direction d'un vaste réseau de trafic sexuel.

Sa réponse à la controverse s'articule principalement autour d'une stratégie judiciaire agressive menée par ses avocats.

Ces derniers s'efforcent de décrédibiliser les témoins clés de l'accusation, notamment son ex-compagne Casandra "Cassie" Ventura et une ancienne assistante. La défense a qualifié les récits de cauchemar de cette dernière de mensonges, l'interrogeant directement : "Et si vous n'aviez pas subi de violences sexuelles ?

".

De même, Cassie a été dépeinte comme étant "incroyablement jalouse".

Parallèlement, le comportement de l'accusé au tribunal a attiré l'attention du juge, qui l'a menacé d'expulsion pour avoir hoché la tête en direction des jurés. En dehors de la salle d'audience, la stratégie de P. Diddy semble inclure des appels à la clémence, comme en témoigne une lettre adressée au juge. De plus, des articles mentionnent que le président américain Donald Trump envisagerait de commuer sa peine. Cette double approche, combinant une défense acharnée au tribunal et des manœuvres en coulisses, vise à la fois à démanteler le dossier de l'accusation et à potentiellement obtenir une issue politique favorable, tout en faisant face à des témoignages poignants décrivant des violences extrêmes, comme celui d'une femme affirmant avoir été suspendue dans le vide depuis un 17e étage.