Sa réponse publique a été jugée désinvolte par certains observateurs.
L'affaire a éclaté suite à la publication d'une enquête de *Mediapart* le 17 octobre, dans laquelle une quinzaine de témoins anonymes décrivent le comportement de Jarry sur le tournage de l'adaptation en série du film "Maison de retraite".
Les accusations sont graves : remarques racistes, comme le surnom de "Kirikou" donné à un jeune acteur noir, propos sexualisants et dégradants ("Tout tourne autour du cul"), et gestes déplacés, un témoin affirmant qu'il "touche beaucoup les abdos ou les épaules pour voir s’ils sont musclés".
Face à ces allégations détaillées, la réponse de Jarry, sollicité par *Mediapart*, a surpris.
Au lieu de nier ou de commenter spécifiquement les faits, il a adressé un message général : "J’espère vous avoir un jour dans ma salle pour comprendre ma quête de rassembler les gens quels que soient leur sexe, religion, couleur de peau !
Le vivre-ensemble qui donne un sens à la vie.
Prenez sincèrement soin de vous".
Cette réponse, qui renvoie à son travail d'artiste et à des valeurs positives, a été perçue comme une esquive.
En ne confrontant pas directement les accusations, il adopte une stratégie de communication qui évite la confrontation directe mais qui, pour ses détracteurs, manque de sérieux et de reconnaissance de la gravité des témoignages. Pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée, mais l'affaire a terni l'image de l'humoriste, jusqu'alors perçu comme une personnalité bienveillante.







