L'accusation a ouvert le procès en présentant P. Diddy comme un homme qui a utilisé son "pouvoir illimité" pour diriger un réseau de trafic sexuel violent.

Le témoignage de son ancienne compagne, Casandra "Cassie" Ventura, a été au cœur des premiers débats. Elle a décrit une relation d'emprise, de violences sexuelles et de relations contraintes avec des escort-boys, qualifiant son expérience de "dégoûtante". Son récit a été corroboré par celui de sa mère, qui a témoigné des menaces et des contusions qu'elle avait vues sur sa fille.

Le moment le plus marquant a été la diffusion d'une vidéo de surveillance montrant P. Diddy rouant de coups de pieds et frappant Cassie dans un couloir d'hôtel.

D'autres témoins, comme une ancienne assistante, ont raconté les menaces et la violence qui régnaient autour du producteur, affirmant qu'il l'avait un jour menacée avec une arme à feu.

Face à ces accusations, P. Diddy a plaidé non coupable.

Sa défense a adopté une stratégie offensive, accusant les victimes de mentir et de chercher à tirer profit de la situation, qualifiant Cassie d'"incroyablement jalouse". L'affaire est complexifiée par des développements annexes, comme une attaque au couteau subie par le rappeur en prison et des rumeurs selon lesquelles Donald Trump envisagerait de réduire sa peine, ajoutant une dimension politique à ce scandale judiciaire.