Cette action en justice marque une étape significative dans la lutte du couple présidentiel contre une rumeur persistante et malveillante. Le procès, qui se tient les 27 et 28 octobre 2025, fait suite à une plainte déposée par Brigitte Macron en août 2024.
Les prévenus, âgés de 41 à 60 ans et issus de divers horizons (élu, enseignant, médium), sont accusés d'avoir relayé sur les réseaux sociaux des propos malveillants sur le "genre" et la "sexualité" de la Première dame.
La rumeur, née en 2021, prétend que Brigitte Macron, née Trogneux, n'existerait pas et que son frère, Jean-Michel, aurait transitionné pour prendre son identité.
Cette infox a eu un retentissement international, poussant le couple présidentiel à engager également des poursuites aux États-Unis contre la podcasteuse d'extrême droite Candace Owens.
Un épisode particulièrement frappant a été révélé : en consultant son espace personnel sur le site des impôts, Brigitte Macron a découvert que son identité avait été modifiée en "Jean-Michel dit Brigitte Macron", ce qui a provoqué un "vent de panique à l'Élysée" et le dépôt d'une plainte spécifique.
Parmi les prévenus figurent des personnalités connues des sphères complotistes, comme le publicitaire Aurélien Poirson-Atlan (alias "Zoé Sagan") et la médium Delphine J.
(alias "Amandine Roy"), qui a largement contribué à propager la rumeur.
Cette offensive judiciaire illustre la détermination de Brigitte Macron à ne plus laisser passer le harcèlement en ligne qui, selon ses dires, a un "fort retentissement" sur elle-même et son entourage.







