La Première dame, Brigitte Macron, a engagé une action en justice contre dix personnes pour cyberharcèlement, suite à la propagation de rumeurs transphobes la visant. Le procès, qui s'est tenu à Paris, met en lumière l'impact de la désinformation sur sa vie personnelle et sa santé. Face à cette campagne de haine virale, la réponse de Brigitte Macron a été résolument judiciaire, une stratégie visant à faire cesser les attaques et à obtenir réparation pour le préjudice subi. Le procès a été marqué par le témoignage poignant de sa fille, Tiphaine Auzière, qui a décrit une « dégradation de ses conditions de santé » et une anxiété constante. Selon elle, sa mère « subit en permanence des attaques » et ne peut « faire abstraction de toutes les horreurs qu’on raconte ».
La Première dame elle-même a confié l'ampleur internationale de l'affaire, déclarant lors d'une audition : « Il n’y a pas un conjoint de chef d’État qui n’est pas au courant ». L'affaire a même pris une tournure surréaliste lorsque son identité a été modifiée sur le site des impôts en « Jean-Michel dit Brigitte Macron », provoquant un « vent de panique à l'Elysée ». La défense des prévenus, quant à elle, oscille entre la minimisation des faits, l'invocation de la satire et de la liberté d'expression, certains allant jusqu'à se présenter comme des victimes d'une « mascarade » ou d'un « harcèlement inversé ». L'un d'eux a même été réprimandé par la présidente du tribunal pour une remarque jugée « indécente ».
Le parquet a requis des peines allant jusqu'à douze mois de prison avec sursis, soulignant la « mécanique en meute » du harcèlement.
En résuméEn réponse à une virulente campagne de cyberharcèlement basée sur des rumeurs transphobes, Brigitte Macron a opté pour une offensive judiciaire. Le procès a révélé, à travers le témoignage de sa fille, l'impact dévastateur de ces attaques sur sa santé et son quotidien, contrastant avec la défense des accusés qui invoquent la satire.