La Première dame elle-même a confié l'ampleur internationale de l'affaire, déclarant lors d'une audition : « Il n’y a pas un conjoint de chef d’État qui n’est pas au courant ». L'affaire a même pris une tournure surréaliste lorsque son identité a été modifiée sur le site des impôts en « Jean-Michel dit Brigitte Macron », provoquant un « vent de panique à l'Elysée ». La défense des prévenus, quant à elle, oscille entre la minimisation des faits, l'invocation de la satire et de la liberté d'expression, certains allant jusqu'à se présenter comme des victimes d'une « mascarade » ou d'un « harcèlement inversé ». L'un d'eux a même été réprimandé par la présidente du tribunal pour une remarque jugée « indécente ».

Le parquet a requis des peines allant jusqu'à douze mois de prison avec sursis, soulignant la « mécanique en meute » du harcèlement.