Ce livre constitue sa principale stratégie de réponse pour tenter de restaurer son image après des années de scandales.
Dans les extraits publiés, Juan Carlos aborde frontalement deux sujets sensibles.
Concernant la princesse Diana, il nie toute idylle et la décrit en des termes peu flatteurs comme « froide, taciturne, distante, sauf en présence des paparazzis », une version qui contraste fortement avec les souvenirs de Diana elle-même, qui aurait décrit le monarque comme « un peu trop attentif » et « très libidineux ».
Sa deuxième réponse concerne sa relation avec sa belle-fille, la reine Letizia.
Il admet une « mésentente personnelle » et reconnaît que son arrivée « n’aida pas la cohésion de [leurs] relations familiales ».
Cependant, il tente d'apaiser les tensions passées en confessant des « maladresses » et en affirmant avoir été « aveuglé par un certain entourage malveillant ».
Ces confessions tardives sont une tentative de reprendre le contrôle de son récit personnel, en présentant sa version des faits sur des décennies de spéculations et de critiques, dans un effort pour, comme le titre de l'ouvrage l'indique, chercher une forme de réconciliation.







