Suite à une plainte pour harcèlement déposée par Gims et son ex-femme Demdem, Booba a été placé en garde à vue. La réponse de Gims au conflit a été de le judiciariser, accusant Booba et son entourage d'une « véritable campagne de harcèlement en ligne » faite d'insultes et de menaces répétées. Cette démarche a conduit à l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris et à la convocation de son rival. De son côté, Booba a réagi à cette escalade judiciaire avec sa provocation habituelle.
Après sa garde à vue, il a continué d'attaquer Gims sur les réseaux sociaux, notamment sur X (anciennement Twitter).
Fidèle à sa posture, il se présente comme la victime d'un « système » qui chercherait à le faire taire. Sa stratégie de communication consiste à transformer ses démêlés judiciaires en un symbole de sa lutte contre l'establishment, utilisant sa garde à vue comme un « nouveau badge de “résistance” ».
Cette affaire marque une rupture dans le paysage du rap français, où les clashs, habituellement cantonnés à la sphère musicale et numérique, débouchent désormais sur des conséquences pénales sérieuses.






